Jeudi 24 octobre 2024, LE GRAND ENTRETIEN reçoit Véronique Bougardier (Directrice, Cabinet Bougardier)


Cabinet Bougardier : cinq questions à Véronique BOUGARDIER

Depuis plus de 50 ans, le cabinet Bougardier accompagne particuliers et entreprises dans la recherche de financements garantis par des actifs immobiliers. Grâce à leur expertise unique, ils permettent à leurs clients de mobiliser leurs biens sans vente définitive et de dynamiser leurs projets d’investissement.

Pouvez-vous nous expliquer plus en détail votre activité ? Que propose le Cabinet Bougardier ?

Depuis plus de 50 ans le cabinet Bougardier accompagne ses clients, en mal de liquidités, dans la recherche de financements garantis par des actifs immobiliers détenus en propre ou en société, pour dégager de la trésorerie. Les Français, c’est bien connu, sont riches en immobilier et pauvres en cash, tout au moins les personnes qui font appel à notre cabinet. On estime que la capitalisation immobilière à Paris est de plus de 700 milliards d’euros (source Fnaim 2018). Imaginons si 10% de cette somme était libérée pour d’autres investissements comme la création d’entreprise, la réindustrialisation, ou autres investissements.

A quels enjeux répondez-vous et qui sont vos clients ?

L’enjeu principal est de dégager des liquidités à partir d’actifs immobiliers sans passer par la case vente définitive. Pour cela il faut trouver des financements adaptés à chaque situation. Nos clients sont des particuliers actifs ou retraités, des chefs d’entreprise ou des sociétés. Nous répondons à des besoins de trésorerie pour réaliser des investissements professionnels ou immobiliers, achat de parts sociales, apport en compte courant, besoin de fonds de roulement, régler des droits de succession, des droits de donation, soutenir un projet ou un besoin d’un proche, acheter des œuvres d’art. Il peut s’agir également de particuliers qui ont constitué, au fil de l’eau, un patrimoine immobilier relativement important en propre ou à travers plusieurs SCI et qui souhaitent restructurer leurs actifs.

Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la fiducie-sûreté et en quoi elle diffère de l’hypothèque ?

Tout comme l’hypothèque, la Fiducie-Sûreté est un outil qui permet de garantir un organisme prêteur dans le cadre d’un financement. Dans le cas de l’hypothèque, la banque fait inscrire le montant de la créance sur le bien apporté en garantie (inscription hypothécaire) par un notaire auprès des services fiscaux. Cette inscription est égale au montant du financement, si tout s’est bien passé, un an après la fin du crédit, la levée de l’inscription se fait automatiquement sans aucune intervention et sans frais supplémentaires. L’hypothèque est un excellent outil pour les biens détenus en nom propre.

La Fiducie-Sûreté, quant à elle, est une opération par laquelle le constituant (emprunteur) transfère son patrimoine (généralement des parts sociales) dans un patrimoine fiduciaire dédié (contrat de fiducie-sûreté) pour apporter toutes les garanties nécessaires à un bénéficiaire (le prêteur) Actuellement cet outil est particulièrement employé lorsque les garanties sont apportées sous forme de parts sociales d’actifs, pour des montages d’une certaine envergure, pour des actifs immobiliers relativement importants.

La fiducie-sûreté est souvent qualifiée de “reine des sûretés”. Quelles sont, selon vous, les caractéristiques qui justifient cette réputation ?

La Fiducie-Sûreté est qualifiée de reine des sûretés, car les actifs sont transférés dans un patrimoine fiduciaire, le fiduciaire ayant la mission de veiller à la bonne exécution du contrat et, par conséquent, d’anticiper les difficultés qui pourraient survenir durant le contrat. Mais c’est en cas de contentieux que la Fiducie-sûreté marque la différence avec l’hypothèque aussi bien pour le bénéficiaire (le prêteur) que pour le constituant (l’emprunteur). En effet, en cas de contentieux, la fiducie-sûreté est plus simple, plus souple et plus rapide à mettre en œuvre que les procédures telles que les saisies ou les liquidations judiciaires. Dans le contrat de fiducie, les 3 signataires forment une communauté d’intérêts, ils chercheront à trouver un modus vivendi pour sortir d’une situation difficile. Si un bien doit être vendu pour sortir d’une opération délicate, il sera mis en vente au prix du marché ce qui ne lésera pas l’emprunteur contrairement à une vente forcée où le prix de vente sera plus aléatoire. En France, l’hypothèque n’est pas une garantie « très sexy » pour les banques ce qui restreint naturellement l’offre bancaire. En cas de contentieux, le mise en recouvrement est extrêmement longue, puisqu’il faut suivre la voie judiciaire. Ce qui n’est pas le cas avec un contrat de fiducie-sûreté où, en cas de contentieux, le juge n’intervient pas, c’est le fiduciaire qui fera appliquer les termes du contrat.

Qu’est-ce qui vous différencie des concurrents ? Pourquoi travailler avec vous ?

Nos points forts sont la stabilité, la constance, la persévérance et la longévité. Depuis 1970, fait rare pour ce type d’activité, le cabinet Bougardier « évangélise » le crédit hypothécaire en prouvant que ce n’est pas le crédit de la dernière chance, mais au contraire un véritable effet de levier pour mobiliser des liquidités et faciliter les investissements. Nous travaillons avec certains partenaires bancaires depuis plus de 30 ans dans un climat de confiance ce qui est un véritable atout pour nos clients. Nous sommes fiers de voir 96% de nos demandes de financements acceptées par nos partenaires bancaires. C’est le fruit d’un professionnalisme reconnu et d’un accompagnement sur mesure de nos clients.